ivre, il meurt dans une cellule de dégrisement

La semaine dernière, un homme dans un état d'ivresse très avancé a été placé en cellule de dégrisement dans la nuit de jeudi à vendredi. Au petit matin, il était décédé. Une enquête a été confiée à l'IGPN.

Une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la mort, samedi, d'un homme qui avait été placé en état d'ivresse en cellule de dégrisement au commissariat de Bordeaux. L'homme, "en état de précarité sociale" et allongé sur la voie publique dans un état d'ivresse très avancé, avait été appréhendé jeudi soir par des fonctionnaires de police de la Sécurité publique de Bordeaux.

Il a été tout d'abord conduit et examiné en milieu hospitalier, et un certificat médical de non hospitalisation avait été délivré aux policiers, a indiqué le vice-procureur de Bordeaux dans un communiqué. Selon des sources interrogées par l'AFP, l'homme a ensuite été placé, allongé, en cellule de dégrisement, après avoir été fouillé. Il a ensuite été découvert vers 5 heures du matin dans la cellule, "allongé sur le bat-flanc" et "inconscient", a poursuivi le vice-procureur.

Selon les premiers éléments non-confirmés par le parquet, l'homme se serait réveillé dans le courant de la nuit et aurait lourdement chuté. Transféré à l'hôpital par les pompiers, l'homme âgé de 55 ans, y décédait samedi matin. "Il est d'ores et déjà avéré qu'aucune intervention extérieure n'est à l'origine de son malaise dans les locaux de police", a souligné le vice-procureur.